PER 52, parc métallurgique

A DOMMARTIN-LE-FRANC, VECQUEVILLE ET POISSONS (52)
2009/2012
MAÎTRE D’OUVRAGE : Communauté de Communes Val de Blaise, Val du Rogeant, Marne-Rognont
ÉQUIPE : ATELIER CAP PAYSAGE URBANISME – INCA architectes mandataire (bâtiment d’accueil) – Maskarade scéno – Moving Stars Muséo – Beterem bet tce


Réhabilitation et aménagement des sites du Pôle d’Excellence Rurale. Parc Métallurgique 52, «Des métiers d’hier aux emplois de demain». Création de chemin de randonnées (définition des parcours et aménagement). Aménagement d’un belvédère.

“Il suffit de très peu pour raconter le merveilleux […] Il faut solliciter la collaboration de celui qui regarde avec des moyens minimum et faire travailler son pouvoir d’imagination” F. Fellini

En citant les points de vue de Fellini nous affirmons notre volonté d’intervenir de façon minimaliste, il faut installer le promeneur dans un imaginaire lié a un chantier de fouilles. Créer un point de vue particulier, un cadrage, c’est faire un choix entre tous les vues possibles, c’est une vue particulière, une orientation particulière, une mise en scène, là prennent corps les dimensions sociale et collectives du projet paysage.

La voie communale est re-calibrée afin de sécuriser les passages piétons et les zones de stationnements. En effet la zone se présente comme un délaissé routier aux limites mal définies. Le délaissé routier existant est nivelé suivant un léger glacis végétal incliné de 2 à 3% pour faciliter la mise en perspective du Haut Fourneau.

Le projet de paysage s’inscrit le long d’une promenade, séquence de trois temps fort : une pièce monumentale de Ferry Capitain à l’extrémité de la promenade, une visée qui projette l’image du Haut fourneau au cœur du projet et en troisième temps le Haut fourneau. Les limites du projet sont définies par une volige en bois afin de cadrer l’intervention. Le projet paysage se présente comme un sol archéologique mesuré, rythmés. Sur ce sol, une nappe de minerai de fer chaotique rappel le dur labeur des hommes de forge.
A l’extrémité de la promenade un socle en béton noir permet de sceller une pièce monumentale de 6 mètre de diamètre de Ferry Capitain, ce socle reçoit une inscription graphique qui permet d’identifier son origine. Cette parcelle reprend le principe d’identification propre au chantier de fouilles. Ainsi, il est possible d’éviter l’effet négatif donné par la reconstruction partielle de l’ouvrage (référence aux ouvrages qui ornent les ronds points lié aux entrées de Villes).

La mire se présente comme une table d’orientation verticale, le panneau est en verre sérigraphié, il est pincé entre deux structures métalliques en acier inoxydable. Un socle désigne le point où doivent se tenir les visiteurs, afin d’aligner la mire (panneau sérigraphié) et le socle du Haut Fourneau reconstruits partiellement. La sérigraphie permet de projeter par la vue (alignement) la partie manquante du Haut-fourneau, ce dispositif reprend les principes d’Alberti (invention et traité de la perspective). Cette intervention peut s’inscrire dans un parcours piétons valorisant le patrimoine industriel (ancienne voie ferrée, belvédère sur Joinville et la vallée) et la géographie.

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